Beijing


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Palais de l'Assemblée du Peuple - Place Tienanmen

Beijing est une ville immense et plate. La modernité ne lui a pas donné la verticalité de Shanghai. Le centre demeure historique avec la cité interdite, la place Tienanmen, les lacs artificiels entourés de hutongs, ces ruelles qui serpentent entre les maisons traditionnelles. La ville et ses environs abritent les plus beaux palais et temples du pays. Cité interdite, Palais d'Eté, Temple des Lamas, Temple du Ciel. C'est la ville touristique par excellence. Quelques villes à l'entour méritent l'excursion comme Chengde, la ville-palais des empereurs en quête de fraicheur et Datong avec ses temples accrochés à la montagne.

Temple du Ciel - Beijing

Ce qui nous a frappé durant notre séjour dans cette ville, c'est la densité de la foule chinoise dans tous les grands monuments. Les Chinois sont les premiers touristes en Chine, cela surprend lorsque l'on connaît la désertion des français de leur capitale et l'aspect multitinational de la foule devant la Tour Eiffel et dans les RER C allant à Versailles durant l'été ! Par ailleurs, les Chinois ne sont pas attirés par les mêmes aspects du tourisme. Ils adorent les petits souvenirs en tout genre et l'ajout d'éléments modernes (et souvent kitsch) aux monuments les plus importants comme les équipements touristiques de Badaling (site de la Muraille de Chine). Les européens cherchent, eux, les coins les plus traditionnels et tentent désespérément de faire une photo dans les endroits que peu d'autre touristes auront admirés. Par exemple, nous sommes plus enclins à choisir un site non rénové et plus sauvage de la Grande Muraille.

Peuplée deux fois comme la région parisienne, Beijing est synonyme de foule et de traffic routier. Par exemple, les temps de trajet en taxi sont relativement longs par rapport à nos trajets dans les autres villes. L'urbanisme pékinois connaît aujourd'hui le développement de nos villes européennes depuis 50 ans en accéléré avec toutes les erreurs des premières constructions des années 60-70. Le gouvernement chinois a déclaré prévoir raser la moitié de Pékin pour moderniser son image et préparer les Jeux Olympiques de 2008. De nombreuses organisations se lèvent contre la destruction des Hutong et demandent leur rénovation plutôt que leur remplacement par des batiments modernes et sans charme. Le charme et le dépaysement des ruelles et des batiments plats de ces quartiers est certain mais force est de reconnaître que de nombreux quartiers sont des taudis mal aménagés où, par exemple, les nécessaires toilettes publiques rejettent des odeurs malodorantes.

Toutefois, le futur n'est pas si noir car les dirigeants commencent à reconnaître les erreurs de cet urbanisme débridé. Ils parlent aujourd'hui de "croissance durable", terme nouveau en Chine en ce début de millénaire...